Information médicale
Fiches illustrées vous décrivant les interventions chirurgicales les plus courantes.
Information médicale
Prothèse Totale de Genou
Avec 80000 implantations de prothèses totales de genou par an en France, cette chirurgie a connu un essor majeur ces dernières années associée à d’importants progrès technologiques qui ont amélioré les résultats.
Pourquoi et quand
Le cartilage du genou peut s’abimer, s’user avec le temps et devenir douloureux lors du mouvement. Cette usure du cartilage appelée arthrose est irréversible et évolue vers une dégradation de l’articulation responsable d’une douleur, d’une raideur, de boîterie et d’une diminution des activités.
En début d’évolution, les médicaments contre la douleur et les anti inflammatoires suffisent à masquer les symptômes et mener une vie normale. Lorsque leurs effets deviennent insuffisants, la question se pose d’une intervention chirurgicale.
Le frottement du cartilage usé qui n’est plus lisse est responsable des douleurs. Le but de la prothèse est de remplacer ce cartilage. Après la chirurgie, c’est donc la prothèse qui frotte ce qui permet de soulager les douleurs et ainsi améliorer la marche.
Anatomie du genou
Intervention
On réalise une incision à la face antérieure du genou puis on contourne le bord interne de la rotule pour s’assurer une bonne visualisation de l’intégralité de l’articulation. A l’aide de guides de coupe très précis, l’os est sculpté afin de retirer le cartilage abîmé et l’espace pour recevoir la prothèse est créé. Une prothèse d’essai est d’abord mise en place ce qui permet de choisir la taille adaptée et réaliser un dernier contrôle. La prothèse définitive est ensuite scellée. Elle est composée de trois parties remplaçant le cartilage du fémur, celui du tibia et celui de la rotule.
Un traitement contre la douleur est mis en place, il sera adapté en fonction de ce que vous ressentez.
Suites opératoires
La sortie se fait soit à domicile soit en centre tout en poursuivant la rééducation.
Des cannes sont utilisées en fonction de la douleur et sont généralement abandonnées à 4 semaines.
La reprise de la conduite est envisageable à un mois.
La reprise du travail se fait en moyenne à 6 semaines mais varie de manière importante selon votre activité.
La reprise des activités sportives telles que la natation, le vélo peuvent se faire très rapidement, les sports avec plus d’impact tels que le footing à partir du 3éme mois.
Risques
Un saignement de la zone opérée peut se produire. Dans de rares cas, il est nécessaire de l’évacuer.
L’infection articulaire est rare, environ 1%, mais nécessite un lavage chirurgical avec parfois une reprise pour changer la prothèse ainsi qu’une antibiothérapie de longue durée. Ce risque est diminué par la recherche d’infections avant la chirurgie (dentaire, urinaire)
Des caillots sanguins dans les veines de la jambe peuvent se produire, formant une phlébite. Un protocole par anticoagulant faible dose est prescrit après l’intervention pour limiter ce risque.
Les nerfs et artères entourant le genou peuvent être accidentellement touchés, cette complication est rarissime et peut nécessiter l’intervention d’un chirurgien vasculaire.
Résultats
A titre d’idée, voici les résultats pouvant être attendus par!s cette chirurgie même si ils peuvent varier de manières importantes en fonction de votre condition physique avant l’intervention :
Indolence (90%), genou oublié (40%) (le fait de ne pas sentir que l’on a une prothèse), distance de marche 5 km, escaliers souvent enchaînés, pas de boiterie ni de canne, épanchement articulaire possible.
Extension complète, flexion à 120°.
Les activités tel que chasse, golf, tennis en double, jardinage sont le plus souvent possible.
Surveillance avec votre chirurgien importante, le remplacement par une autre prothèse de genou est possible mais il s’agit d’une intervention importante.
Courbe de survie de la prothèse 90% à 15 ans.
Pourquoi et quand
Le cartilage du genou peut s’abimer, s’user avec le temps et devenir douloureux lors du mouvement. Cette usure du cartilage appelée arthrose est irréversible et évolue vers une dégradation de l’articulation responsable d’une douleur, d’une raideur, de boîterie et d’une diminution des activités.
En début d’évolution, les médicaments contre la douleur et les anti inflammatoires suffisent à masquer les symptômes et mener une vie normale. Lorsque leurs effets deviennent insuffisants, la question se pose d’une intervention chirurgicale.
Le frottement du cartilage usé qui n’est plus lisse est responsable des douleurs. Le but de la prothèse est de remplacer ce cartilage. Après la chirurgie, c’est donc la prothèse qui frotte ce qui permet de soulager les douleurs et ainsi améliorer la marche.
Anatomie du genou
Le genou est une articulation qui permet de joindre la jambe à la cuisse. Elle est mise à contribution de manière importante lors de la marche et de la course où elle supporte jusqu’à 6 fois le poids de notre corps. Elle met en jeu trois os : le fémur, le tibia et la patella (rotule), par le biais de trois articulations : l’articulation fémoro-patellaire et les articulations fémoro-tibiales interne et externe. L’arthrose est dite tri-compartimentale lorsqu’elle atteint ces trois parties de l’articulation. La prothèse de genou est dite totale lorsqu’elle remplace le cartilage des trois compartiments.
Intervention
La durée est d’environ une heure et quart et se pratique sous anesthésie générale ou rachi anesthésie.
On réalise une incision à la face antérieure du genou puis on contourne le bord interne de la rotule pour s’assurer une bonne visualisation de l’intégralité de l’articulation. A l’aide de guides de coupe très précis, l’os est sculpté afin de retirer le cartilage abîmé et l’espace pour recevoir la prothèse est créé. Une prothèse d’essai est d’abord mise en place ce qui permet de choisir la taille adaptée et réaliser un dernier contrôle. La prothèse définitive est ensuite scellée. Elle est composée de trois parties remplaçant le cartilage du fémur, celui du tibia et celui de la rotule.
Un traitement contre la douleur est mis en place, il sera adapté en fonction de ce que vous ressentez.
Suites opératoires
La durée d’hospitalisation varie de 48 heures à quelques jours. La rééducation est débutée le jour même selon les protocoles de récupération rapide qui sont developpés actuellement.
La sortie se fait soit à domicile soit en centre tout en poursuivant la rééducation.
Des cannes sont utilisées en fonction de la douleur et sont généralement abandonnées à 4 semaines.
La reprise de la conduite est envisageable à un mois.
La reprise du travail se fait en moyenne à 6 semaines mais varie de manière importante selon votre activité.
La reprise des activités sportives telles que la natation, le vélo peuvent se faire très rapidement, les sports avec plus d’impact tels que le footing à partir du 3éme mois.
Risques
Une raideur peut se developper d’où l’importance de la rééducation afin de récupérer de bonnes mobilités.
Un saignement de la zone opérée peut se produire. Dans de rares cas, il est nécessaire de l’évacuer.
L’infection articulaire est rare, environ 1%, mais nécessite un lavage chirurgical avec parfois une reprise pour changer la prothèse ainsi qu’une antibiothérapie de longue durée. Ce risque est diminué par la recherche d’infections avant la chirurgie (dentaire, urinaire)
Des caillots sanguins dans les veines de la jambe peuvent se produire, formant une phlébite. Un protocole par anticoagulant faible dose est prescrit après l’intervention pour limiter ce risque.
Les nerfs et artères entourant le genou peuvent être accidentellement touchés, cette complication est rarissime et peut nécessiter l’intervention d’un chirurgien vasculaire.
Résultats
La prothèse totale de genou permet dans la majorité des cas de soulager les douleurs et favoriser la marches lorsque le vraiment médical devient insuffisant.
A titre d’idée, voici les résultats pouvant être attendus par!s cette chirurgie même si ils peuvent varier de manières importantes en fonction de votre condition physique avant l’intervention :
Indolence (90%), genou oublié (40%) (le fait de ne pas sentir que l’on a une prothèse), distance de marche 5 km, escaliers souvent enchaînés, pas de boiterie ni de canne, épanchement articulaire possible.
Extension complète, flexion à 120°.
Les activités tel que chasse, golf, tennis en double, jardinage sont le plus souvent possible.
Surveillance avec votre chirurgien importante, le remplacement par une autre prothèse de genou est possible mais il s’agit d’une intervention importante.
Courbe de survie de la prothèse 90% à 15 ans.
1. Genou sain.
2. Prothèse de genou.
3. Arthrose tri-compartimentale.
4. Réalisation des coupes osseuses.
Ces coupes permettent de retirer le cartilage abimé et de ré-axer le genou. Elles créent l’espace pour la prothèse.
5. Implantation de la prothèse.
L’implant fémoral et tibial est mis en place remplaçant ainsi le cartilage.
Clinique Internationale du Parc Monceau
21, Rue de Chazelles
75017 Paris
01 48 88 25 25 – 09 50 93 00 88
Lien Doctolib
Cabinet de consultation
Institut de Kinsésithérapie Paris
20, Rue de la pépinière
75008 Paris
01 55 06 05 07 – 09 50 93 00 88
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Clinique Saint Francois
22, Avenue Marcel Lemoine
36000 Châteauroux
02 54 53 60 24 – 08 26 02 02 02
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21, Rue de Chazelles
75017 Paris
01 48 88 25 25 – 09 50 93 00 88
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Institut de Kinsésithérapie Paris
20, Rue de la pépinière
75008 Paris
01 55 06 05 07 – 09 50 93 00 88
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Clinique Saint Francois
22, Avenue Marcel Lemoine
36000 Châteauroux
02 54 53 60 24 – 08 26 02 02 02
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